mercredi 31 octobre 2007

Des cornes

C'est halloween !

Alors j'ai fait une sorcière. Mais pas une sorcière moche et ringarde. Non, j'ai préféré faire une jolie rousse plutôt calée en magie noire, puisqu'elle sait invoquer des démons infernaux. Dans mon esprit, la bêbête tenue en laisse est Behemoth, qui n'est rien moins que le Grand Echanson des Enfers (c'est lui qui goute la sauce quoi.)


Petting the Behemoth by ~vieug on deviantART

Comme il est de coutume quand on travaille avec du stock de deviant art, je cite mes sources :
- la pose de la sorcière est inspiré d'une photo de *liam-stock
- le décor est une photo de CausticStock
Putain c'est la classe deviantArt !

Voilà ! C'est tout pour aujourd'hui.

dimanche 14 octobre 2007

Du barbu

Il faut que j'arrête de mater des films que je connais par coeur. Même quand ce sont des chefs-d'oeuvre. J'vous mets un petit extrait de Yojimbo, d'Akira Kurosawa. Toshiro Mifune tient le rôle titre. Il joue un yojimbo, un garde du corps donc. Pour simplifier, disons qu'il s'agit d'un samourai sans maître. Dans un western, on appellerait ça un mercenaire. Le lien avec le western est d'ailleurs évident. Je vous laisse découvrir dans la scene ci-dessous les similitudes (le mot est faible) entre Yojimbo et Pour une poignée de dollars de Sergio Leone. Disons le tout net, Leone a pompé le film de Kurosawa plan par plan. Le personnage que joue Mifune deviendra, sous les traits d'Eastwood, le charismatique et cynique "man with no name". Mais n'en voulons pas à Leone, Kurosawa est sans doute l'un des réalisateurs les plus copiés (on dit aussi influent) de l'histoire du cinéma. Il a lui-même bénéficié de l'influence de brillants auteurs de western comme John Ford. Et il reste encore beaucoup de bonnes choses à copier.

Dans la même série, j'vous file un portrait de Mifune dans Les sept samouraïs (oui, celui qui a été complètement pompé par Sturges pour Les sept mercenaires).


Il joue encore un samouraï, ou en tout cas, un aspirant rõnin. N'allez pourtant pas en conclure que Mifune et Kurosawa n'ont réalisé que des chambaras (l'équivalent des films de cape et d'épée), bien au contraire.

Des étapes

J'fais d'la couleur en ce moment. Ce coup-ci, je me frotte au portrait. J'ai même décidé de vous faire un step by step. Je ne prétends pas faire un tutoriel, vu que j'suis une quiche. Je vous montre juste quelques uns des principes que j'applique en amateur que je suis. Bref, ça m'étonnerait que quiconque trouve quoique ce soit d'utile dans mes commentaires.

Etape 1 : Avoir bon goût

Il est toujours plus facile de faire le portrait de quelqu'un que l'on trouve beau/séduisant/attirant/kawaii/bandant. A cette fin, j'ai sélectionné une photo de Charlotte Gainsbourg dans ma collection de Cosmopolitans :


Tout au long du processus, je garde cette image ouverture dans une fenêtre de photoshop. Et quand je zoome sur mon dessin, je zoome aussi sur la photo de départ pour garder le même jeu d'échelle.
P'is histoire de se motiver, j'vous propose de mettre un peu de musique :


Etape 2 : Poser les bases

Ce n'est pas Bernard Laporte qui me contredira : il faut bosser ses fondamentaux. Si vous avez appris quelques bases de dessin, vous savez faire une tête. Y a plusieurs méthodes. Chacun la sienne. On peut se passer de squelette, mais comme je voulais faire les choses bien et que cette pose me donne le torticolis, j'ai construit ce qui suis :


Etape 3 : Affiner le dessin

Sur un second layer, j'améliore le dessin. Pour toutes ces étapes préparatoires, j'utilise l'outil Pencil avec une Brush assez épaisse et une opacité de 50%. Ca me file un feeling proche des esquisses sur papier. On peut ensuite virer le premier layer, mais celui que je viens de faire, je le garde précieusement. Je le placerai même systématiquement au dessus des autres, quitte à le cacher fréquemment. C'est un des avantages de la peinture digitale : on peut voir ses premières esquisses après avoir commencer à peindre.


Etape 4 : Coloriage

Rien de bien original. Sur la base des premiers contours, je pose mes premières couleurs (que je choisis claires, comme si je faisais de l'aquarelle). Et je fais simple comme vous voyez.


Etape 5 : Zones d'ombre

Sur un nouveau layer et sans faire dans le détail, je positionne mes zones d'ombre. Pas la peine de faire dans la nuance. Il s'agit juste d'une aide au dessin que j'utiliserai en complément des contours. Quand on zoome pas mal sur l'image, on ne sait plus trop où se positionnent les ombres. Ce layer est là pour ça.


Etape 6 : Le visage

C'est là que les choses se corsent. Pour l'instant, il serait exagéré de dire que j'ai une méthode. J'utilise principalement l'outil Paintbrush. D'abord avec une grosse brush et une opacité de l'ordre de 60 à 70%. Puis petit à petit, la taille des brushes et l'opacité diminuent propotionnellement.


Etape 7 : La coiffure

Je m'attaque ensuite aux cheveux. Je procède dans cet ordre pour deux raisons. D'une, la chevelure est plus foncée que la peau. De deux, elle "déborde" sur la zone délimitée par le visage.


Etape 8 : Le décor

Comme je suis une grosse feignasse et que les effets photoshop sont très amusants à utiliser, je fais dans la facilité. En l'occurence, le fond est obtenu en appliquant du bruit sur un fond légèrement nuancé et en utilisant l'effet Watercolour. Mais tout est permis. Il suffit de faire quelques essais. A cela,j'ajoute un cadre noir et je laisse le vétement parfaitement blanc parce que je trouve ça chouette.


Je fais quelques derniers ajustements, notamment en trichant un peu sur la saturation. Et hop :


Bien entendu, j'ai fait tout ça en une dizaine de minutes et en regardant les Experts en même temps.
(siffle) (siffle)

vendredi 12 octobre 2007

Du viking



A défaut de faire des strips pas drôles, je continue dans la série des hommages. P'is je colle à l'actualité en plus ce coup-ci. Certes la série des Thorgal est arrivée à son terme. Mais son fils Jolan reprends le flambeau du héros viking. Youpi !

Deux remarques 'achement intelligentes :
- j'avais jamais vraiment pris conscience de la tension homo-érotique entre Thorgal et Tjall le Fougueux
- y a pas à tortiller, la peinture sous photoshop, c'est nettement moins salissant

mercredi 3 octobre 2007

De l'art


Un petit hommage électronique. Bon, évidemment, si j'avais vraiment voulu rendre un quelconque hommage, j'l'aurais un peu plus chiadé. Mais ce portrait de Jeanne Hébuterne m'obsède depuis longtemps et je le reproduis à peu près sur tous les supports possibles. Du coup, quand j'sais pas quoi dessiner, j'commence par griffoner ça. P'is là, c'était l'occasion de refaire de la couleur sur photoshop. Parce qu'il faut bien l'avouer, c'est assez rigolo la peinture électronique.

J'vous raconterais bien des tas d'trucs sur Jeanne et Amedeo, mais j'crois qu'ils en ont déjà fait un biopic. Youpi !

Du coup, j'suis obligé d'vous mettre un peu de folk :